Mémoires de Katmandou

La toute première impression que j'ai eue du Népal est arrivée quand j'étais 2 km au-dessus de l'Himalaya dans l'avion, juste avant d'atterrir.  La ville était enveloppée de nuages et le pilote devait faire le tour de l'avion dans les airs en espérant que les nuages disparaissent. C'était même pas sûr que nous allions atterrir à Katmandou car le pilote a reçu un message disant que nous pourrions nous diriger vers un autre pays si les nuages refusaient de s'éloigner. Quarante minutes plus tard, en descendant la piste en béton de l'aéroport, je me suis dit : “La nature est la reine au Népal”. Et plus je me suis promenais à Katmandou, plus je constatais que cette pensée se matérialisait dans la ville autour de moi.

Boudhanath, la Grande Stupa de Katmandou

La ville entière est pratiquement située dans la montagne himalayenne : un gardien qui a protégé le Népal de l'invasion pendant les siècles passés, mais aussi une force puissante capable à la fois de causer la destruction. J'ai parlé avec un ami népalais qui m'a dit fièrement “nous ne célébrons pas de jour d'indépendance au Népal, car nous n'avons jamais été un pays occupé”. Le respect des gens pour les montagnes alentour est contagieux et reste avec moi jusqu'à ce jour. En marchant dans les rues, vous pouvez facilement remarquer que, en vérité, la nature a le dernier mot au Népal. Les traces de l'horrible tremblement de terre de 2015 qui a tué près de 9000 personnes étaient encore visibles en 2018 lors de ma visite. C'est pourquoi les bâtiments et les rues endommagés font également partie de la réalité qui est Katmandou aujourd'hui. 

Mais qu'est-ce que c'était pour moi personnellement de me promener à Katmandou ? C'était le trafic fou et frénétique dans les rues. C'était de sentir l'harmonie dans le chaos. C'était les marchés dans les rues et les petits restaurants d'où des regards curieux m'invitaient à une conversation ou à un repas. C'était tous ces petits moments qu'on ne peut pas vraiment décrire avec des mots, alors je vais laisser les images ci-dessous parler.

Le Népal était aussi la première fois que je découvrais un pays à prédominance hindoue. Il y a plusieurs temples hindous importants à Katmandou. Parmi eux, mon préféré et, à mon avis, le plus magique, est la Swayambhunath Stupa. J'y suis resté pendant des heures à simplement respirer l'air infusé d'encens, à regarder les gens entrer et sortir, à chuchoter leurs prières, à allumer une bougie... le temps a passé comme un éclair dans ce lieu sacré. 

Je serai honnête ici. Je n'ai pas passé beaucoup de temps à Katmandou, car mon objectif principal pour aller au Népal était de faire du trekking dans les montagnes. Je n'ai pas beaucoup lu sur l'histoire et le peuple du pays, mais rassurez-vous, la culture du Népal est aussi riche que sa nature. Je dois mentionner ici mon amis Anish, que j'ai rencontré à Katmandou et qui est l'une des personnes les plus compétentes que j'ai rencontrées au cours de mes voyages. Si vous souhaitez apprendre à connaître la culture, l'histoire et le peuple népalais, Anish peut être contacté par e-mail. Finalement, le Népal est également la patrie de nombreux Tibétains. C'est l'occasion pour vous d'avoir un aperçu du monde mystérieux et fascinant de ce peuple. Prenez cela avec respect et humilité, car l'histoire du peuple tibétain est entrelacée de tristesse et des difficultés.

Je vais le laisser ici pour Katmandou, mais j'espère que la vie me donnera la chance d'y retourner un jour. Il y a d'autres treks au Népal que je rêve vraiment de faire. Je ne sais pas quel chemin me ramènera au Népal, mais j'ai hâte de retourner dans ces endroits extraordinaires, remplis de culture et de couleurs, mais surtout, sauvages, majestueux et pleins d'inspiration.

Droits d'auteur © Alex Kovacheva, Nomad Photos. Tous les droits sont réservés.

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